De tt et de rien
  1° chapitre
 
1. Vers une communication de masse, multimédia et planétaire :
1.1. L’essor des nouveaux médias :
1.2. Le développement des réseaux : le cas Internet :
1.3. Le déclin de l’écrit et du papier :
 
2. Une communication mondiale :
2.1. Un cinéma monopolistique :
2.2. La puissance de la télévision :
2.3. L’ambivalence d’Internet :
 
3. En conclusion :

 
2002: La croissance depuis 1945 et ses conséquences : la révolution des communications
 
 
             La seconde moitié du XXe siècle a connu un essor sans précédent des moyens de communications au point que l’on parle parfois aujourd’hui de troisième révolution industrielle. Désormais, les écrits, les sons et les images peuvent être transmis partout instantanément, marquant l’avènement de la communication de masse. Ces bouleversements suscitent à la fois enthousiasme et critiques. On attend aujourd’hui des nouvelles technologies ce que l’on attendait du chemin de fer au XIXe siècle : la progression de la démocratie dans le monde, la libéralisation des échanges comme de la pensée. Que permettent vraiment ces nouveaux outils ? Communique-t-on grâce à eux plus et mieux qu’auparavant ?
 
1. Vers une communication de masse, multimédia et planétaire :
 
1.1. L’essor des nouveaux médias :
 
             Aujourd’hui, le téléphone, le fax, la radio, la télévision, le cinéma appartiennent à notre univers quotidien. Tous ces moyens de communication, d’apparition récente, se caractérisent par la rapidité avec laquelle ils deviennent accessibles à tous et se perfectionnent. La radio (à transistor) entre vraiment dans les familles dans les années quarante, la télévision dans les années cinquante, le caméscope dans les années quatre-vingt. Depuis, leur miniaturisation, la qualité du son ou de l’image ne cessent de progresser et leur coût de baisser. De même, les supports, qu’ils soient audio (disque vinyle, cassette, disque compact), vidéo (film, cassette, DVD), ou multimédias (cédéroms) deviennent moins chers et de plus en plus performants. Quant au téléphone mobile, son développement est encore plus spectaculaire. La concurrence que se livrent les fabricants américains, européens et japonais en terme de coût et de qualité favorise une consommation de masse de ces produits. […]
 
1.2. Le développement des réseaux : le cas Internet :
 
             Parallèlement au progrès des outils de communication, de vastes réseaux se constituent. Des câbles sous-marins et sous-terrains sont posés, des satellites lancés afin d’améliorer les liaisons : la vitesse de communication s’accroît ainsi que la capacité de transmission ; toutes les régions de la planète deviennent accessibles.
            
             L’arrivée d’Internet marque un nouveau tournant dans l’ère des communications. Le réseau Internet donne la possibilité de communiquer à l’échelle mondiale à tout utilisateur d’ordinateur. Dans les années quatre-vingt-dix, l’ordinateur a progressé : il est devenu plus puissant et plus rapide. Grâce au réseau Internet, au passage de l’analogique au numérique et au possible compression des signaux, l’ordinateur devient une fenêtre ouverte sur le monde. Ce n’est plus un réceptacle docile mais un outil multimédia.
 
1.3. Le déclin de l’écrit et du papier :
 
             Dans ce contexte, l’écrit et son support papier, autrefois seul moyen de correspondance et d’information, se sentent menacés. Le papier se trouve confronté à la concurrence d’autres supports : que valent la lettre face au téléphone, les journaux face à la radio et à la télévision, les livres face aux cédéroms ? La tendance générale est à la régression de l’écrit et du papier. La presse et l’édition traditionnelles connaissent parfois des difficultés : les tirages sont plutôt en baisse. Cependant, l’importance de la presse varie fortement selon les pays : en France, où l’on compte un exemplaire de la presse quotidienne pour 200 habitants, le tirage moyen est quatre fois moins important qu’en Grande-Bretagne. La situation est meilleure pour les journaux régionaux, plus proches de leurs lecteurs. Les magazines périodiques, plus spécialisés (jardinage, finance,…), ont un public important et progressent encore, souvent grâce à une diffusion élargie à l’international (ELLE,National Geographic). Quant au livre, il n’est plus, et de loin, le seul vecteur de la culture. La radio, le cinéma, la télévision, les cédéroms, les multiples contenus disponibles sur Internet constituent d’autres sources attractives. Ainsi, un sondage révèle en 1981 qu’un Français sur trois n’a lu aucun livre au cours de l’année, seul un sur dix en a lu plus de cinq !
 
2. Une communication mondiale :
 
2.1. Un cinéma monopolistique :
 
             Plus les moyens de communication de masse remportent de succès, plus ils sont critiqués. Le cinéma, principalement américain, est souvent accusé de favoriser l’uniformisation de la culture. Cependant le succès de « films mondiaux », comme Titanic ou la série des Star Wars,est incontestable. Ces films bénéficient d’un investissement colossal et d’un marketing particulier : la sortie du film constitue un événement, les produits dérivés favorisent de nouveaux types de consommation. Mais cette critique sous-estime souvent le spectateur, qui n’est pas toujours aussi passif qu’on veut bien le dire. […]
 
2.2. La puissance de la télévision :
 
             La télévision a un rôle prépondérant en matière de diffusion de l’information. Sa puissance même peut en faire un outil de manipulation, voire de propagande : d’abord parce qu’elle privilégie l’information en direct, le sensationnel et l’émotion (et elle peut se tromper, ou être trompée : interview truquée, information parcellaire) ; ensuite, parce qu’elle diffuse des sondages politiques, économiques, qui ne sont jamais totalement neutres ; enfin parce que la course à l’audimat l’entraîne à pratiquer une certaine forme de démagogie.
 
             La liberté du spectateur semble alors un peu illusoire. Cependant, celui-ci a toujours la possibilité de changer de chaîne… et leur nombre ne fait qu’augmenter. En dehors des chaînes nationales, le téléspectateur, grâce au développement des satellites ou du réseau de télévision par câble peut aussi se constituer un programme à la carte, selon le système dupay-per-view : on ne paye que ce que l’on a effectivement regardé.
 
2.3. L’ambivalence d’Internet :
 
             Internet est à la fois un outil qui transmet de l’information et le lieu d’un échange. C’est aussi un outil de communication ambigu, favorisant le repli sur soi d’un utilisateur débordé par la masse d’informations disponibles, mais permettant aussi d’établir des contacts. […]
 
             L’évolution de ce média dépend étroitement de ce que ses utilisateurs en feront, ce qui constitue à la fois une chance et un danger (d’autant que le réseau présente des signes de fragilité : piratage, diffusion de virus, etc.).
 
3. En conclusion :
 
             Paradoxalement les derniers développements de la communication de masse semblent mettre en avant l’individu (téléphone portable, site personnel sur Internet). En théorie, toute personne équipée a accès à Internet, aux facilités de travail et d’information que procure le réseau, comme aux nouveaux médias. En pratique, il subsiste une frontière entre ceux qui y ont effectivement accès, et ceux qui pour des raisons sociales ou autres s’en trouvent exclus.
 
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